Chronologie Sommaire de l’histoire
des « Pays Tchèques »
Cette chronologie n’a
la prétention ni d’être exhaustive, ni d’être
impartiale quant à l’importance des évènements
qu’elle recense – ou qu’elle omet. Elle se base essentiellement
sur l’ouvrage de Petr Cornej et Jiří Pokorný,
„L’histoire des Pays Tchèques jusqu’en l’An 2000
en abrégé“, éd. Prah, 2000, ainsi
que sur l’ouvrage d’Antoine Marès, „Histoire des
Pays Tchèques et Slovaques“, éd. Hatier,
coll. „Nations d’Europe“, Paris, 1995, et „La République
Tchécoslovaque, 1918 – 1948 – Une expérience
de démocratie“, textes réunis et édition
établie par Victor S. Mamatey et Radomír Luža,
Princeton University Press, 1973, éd. Librairie du
Regard, 1987 pour la traduction française.
Toute remarque complémentaire ou corrective (il y en
a déjà eu !) est la bienvenue.
Benoît Meunier
|
IIIe – Ier siècle avant J.C. |
les tribus celtes des Boïens, ou Bohémiens, occupent
la Bohême et la Moravie. |
Ier siècle après J.C |
quelques tribus germaniques, essentiellement les « Narcomans »,
envahissent ce territoire. |
Ve – Vie siècle |
les tribus slaves font leur première apparition, repoussant
les Langobardes et les Thuringiens (tribus germaines). La tribus
des Avars (peuplade turco-tatare), venus de Pannonie, soumettent
ou s’allient avec la population slave. |
623 – 624 |
insurrection des slaves menée par Samo (marchand d’origine
franche), lequel prend le pouvoir et fonde le premier « empire »
de Bohême – Moravie. |
Environ 830 |
Mojmir Ier est mentionné comme chef du royaume de « Grande
Moravie ». Début de la christianisation de la Moravie. |
631 |
victoire de Samo contre Dagobert, roi des Francs, à
la bataille de Wogatisburg. |
658 – 659 |
mort de Samo, effondrement de « l’empire ».
Rotislav succède à Mojmir Ier.
Mission de Constantin (Cyrille) et Méthode.
Création de l’alphabet glagolitique (vieux-slave). |
885 |
Svatopluk succède à Rotislav.
Domination du clergé romain.
Bořivoj Ier, premier de la dynastie
des Přemyslides, donne naissance au premier Etat Tchèque.
Il s’installe au château de Prague, ou il édifie l’église
St Clément. |
890 |
Spytihněv succède à Bořivoj Ier ;
Vratislav Ier lui succèdera. |
894 |
Mojmir II succède à Svatopluk à la
tête du royaume de Grande Moravie.
Premières incursions des Magyars. |
907 |
les Magyars prennent définitivement le contrôle de
la Grande Moravie, qui disparaît. |
921, 15/09 |
assassinat de la princesse Ludmilla, plus tard canonisée.
Venceslas (Václav) succède à Vratislav
Ier à la tête de l’état de Bohême. |
935, 28/09 (ou 931 ?) |
assassinat de Venceslas par son frêre Boleslav (ou Boleslas),
qui prend le pouvoir et devient Boleslav Ier. Venceslas sera
plus tard canonisé. |
973 |
création de l’archevêché de Prague. |
997, 23/04 |
martyre de l’évêque Adalbert (Vojtěch),
plus tard canonisé. |
1002 |
sous Vladivoj, la Bohême devient fief de l’Empire Romain,
plus tard Saint Empire Romain puis Saint Empire Romain Germanique. |
1034 – 1055 |
règne de Břetislav Ier, instauration du principe
de primo-géniture mâle. |
1061 – 1092 |
règne de Vratislav II, couronné
premier roi de Bohême en 1085.
|
1125 – 1140 |
règne de Soběslav Ier. |
1158 |
Vladislav II est couronné second
roi de Bohême.
|
1182 |
mise en place du Margraviat de Moravie.
|
1198 |
Otakar Ier Premysl est couronné
roi de Bohême.
|
1212 |
la bulle d’or de Sicile rend le titre de roi de Bohême
héréditaire. |
Courant XIIIe siècle |
progressive « colonisation » allemande. Développement
social, économique et politique du royaume. |
1253 – 1278 |
règne de Otakar II Přemysl. |
1300 |
première frappe de monnaie en Bohême. |
1310 |
Jean de Luxembourg est couronné roi de Bohême. |
1332 |
Venceslas (Charles) de Luxembourg règne conjointement
à son père. |
1344 |
l’évêché de Prague devient un archevêché. |
1346 |
mort de jean de Luxembourg. Charles est
couronné roi de Rome et devient Charles IV.
|
1348 |
législation des nouvelles terres élargies
de la Couronne de Bohême. Prague devient la capitale
de l’empire romain.
Fondation de l’Université Charles.
Importantes reconstructions à Prague, construction
du pont Charles et de la nouvelle ville. Fondation du Château
de Karlštejn. |
1378, 29/11 |
mort de Charles IV. Vaclav luis succède sur le trône
de Bohême. |
1380 - 1400 |
importante épidémie de peste
en Bohême ; crise sociale, politique et culturelle.
Apparition des „hussites”, qui préfigurent les réformistes,
ainsi nommés du nom du prédicateur et professeur
Jan Hus (1369 – 1415). Ils revendiquent la communion sous
les trois espèces (l’Utraquisme), l’égalité
de tous devant la justice, la confiscation des biens de l’Eglise
et la liberté de croyance.
|
1415, 06/07 |
immolation de Jan Hus, jugé comme hérétique
par le Concile de Constance. |
1416, 30/05 |
immolation de Jérôme de Prague, disciple de Hus, également
jugé comme hérétique par le Concile de
Constance. |
1419, 30/07 |
défenestration des hauts dignitaires de la ville de
Prague, à la suite d’un sermon, et prise de l’Hotel de
Ville. Début de la révolution hussite. Mort de
Vaclav. Les Hussites prennent le pouvoir en Bohême. |
1420 – 1431 |
quatre croisades infructueuses sont successivement lancées
par les chrétiens contre les hussites, dont les troupes
sont menées par Jan Zižka. |
1434 |
bataille fratricide de Lipany, poussée par Sigismond,
roi de Rome et frère de Vaclav, qui vise le trône Bohême.
Elle oppose les proches des Taborites, confrérie hussite
la plus extrémiste qui regroupe essentiellement le peuple
et les artisans, et les hussites modérés, c’est
à dire la noblesse et la bourgeoisie. Défaite
des Taborites. |
1436 |
le Compactât de Bâle, mené par Sigismond, entérine
la religion hussite en Bohême, et lui permet d’accéder
au trône de Bohême. Fin des guerres hussites. |
1458, 02/03 |
élection Jiři z Poděbrad, chef aristocratique
des hussites, sur le trône de Bohême. |
1469 |
Mathias Corvin, roi catholique de Hongie, est élu à
son tour sur le trône de Bohême. Deux rois de confession
antagonistes règnent sur la Boême, jusqu’à
la mort de Jiři z Poděbrad, dont Ladislas II
Jagellon (Vladislav) prend la suite. |
1485 |
la Diète de Kutná Hora établit une paix
législative avec les hussites. Les pays Tchèques
deviennent, par nécessité, un lieu de tolérance
religieuse. |
1490 |
mort de Mathias Corvin. Louis II Jagellon
reste seul roi de Bohême.
|
1517 |
le Pacte de Saint Vanceslas établit un système
politique plus constitutionnel entre les villes royales et la
noblesse. |
1526, 23/10 |
mort de Louis II Jagellon contre les turcs
à la bataille de Mohacs (Hongrie). L’Archiduc Ferdinand
Ier est élu Habsbourg sur le trône de Bohême.
|
1575 |
la « Confession Tchèque » de Maximilen II
établit la liberté de confession dans les états
Tchèques. |
1576 – 1611 |
règne de Rodolphe II Habsbourg, dernier Habsbourg à
résider à Prague. Le style Renaissance pénètre
pleinement en Europe centrale. |
1609 |
promulgation de la charte impériale
de Rodolphe II qui reconnaît par écrit la liberté
de confession.
|
1618, 23/05 |
défenestration de deux haut-fonctionnaire royaux par
des nobles. Lutte ouverte entre les états non-catholiques
de Bohême et les Habsbourg. |
1618 – 1648 |
Guerre de Trente Ans. |
1620, 08/11 |
bataille de Bilá Hora (la Montagne Blanche) ;
défaite des états hussites de Bohême. |
1627 |
la Constitution Renouvelée de la Couronne force tous
les non-catholiques à quitter le pays. Emigration de
dizaines de milliers de personnes, dont Jan Amos Komenský (Comenius,
1592 – 1670). Recatholicisation des états tchèques. |
1634, 25/02 |
assassinat d’Albrecht von Wallenstein, chef suprême
des armées impériales, opposé à
Ferdinand II Habsbourg. Les Habsbourg prennent le contrôle politique
et économique des états tchèques, largement
affaiblis par la guerre. |
1680 |
grand soulèvement des paysans, dont les conditions
de vie sont proches des serfs. L’art baroque s’introduit progressivement
en Bohême et en Moravie. |
1741 – 1748 |
guerre contre Frédéric II
de Prusse, qui annexe une partie de la Silésie.
|
1756 – 1763 |
guerre de sept ans, nouvelle victoire de Frédéric
II. |
1775 |
nouveau soulèvement paysan. |
1780 – 1790 |
règne de l’empereur Joseph II Habsbourg, fils de Marie-Thérèse
Habsbourg, souveraine éclairée. |
1781, 13/10 |
Joseph II promulgue un Patente de tolérance pour les
religions luthérienne, calviniste et orthodoxe, ainsi
qu’un Edit qui abolit le servage en Bohême, Moravie et
Silésie. |
Fin du XIIIe – début du XIXe siècles |
début du renouveau national tchèque (mouvement
de développement et d’émancipation de la culture
tchèque, essentiellement par opposition à la culture
allemande), qui se prolongera jusque dans les années
1860. |
1808 |
création du Musée National de Prague. |
1848 |
fortes revendications politiques et culturelles de la part
des représentants tchèques, réprimées
durement par les Habsbourg. |
1851 – 1859 |
décennie de croissance économique. Forte industrialisation
des pays Tchèques, surtout dans les régions de
Prague, Ostrava et Kladno (fonderie et houille), Brno (machines-outils),
de Bohême septentrionale (verre), Nord-Est (textile) et
Nord-Ouest (charbon et chimie). Développement d’un vaste
réseau routier. |
1861, 26/02 |
la promulgation de la nouvelle Constitution de l’Empire, par
François Joseph Ier Habsbourg (1830 – 1916), permet au Parti
National Tchèque, avec à sa tête l’historien
František Palacký (1798 – 1876), d’accéder au Parlement
de la confédération des Habsbourg. Sa politique
d’orientation douce vers un état tchèque est en
partie critiquée par le parti des „Jeunes-Tchèques“,
fondé en 1874, qui se veut plus radical. |
Début du XXème siècle |
les relations entre la nation Tchèque et la Monarchie
austro-hongroise se dégradent. Les communautés
allemandes et tchèques sont en conflit de plus en plsu
ouvert. Persécutions policières à l’encontre
des Tchèques. |
1914 – 1918 |
Première Guerre Mondiale
Le professeur Tomaš Masaryk (1850 – 1937), le sociologue
Edvard Beneš (1884 – 1948) et l’astronome et officier
slovaque Stěfanik (1880 – 1919) organisent la résistance
contre le pouvoir Austro-hongrois et préparent la construction
d’un Etat Tchécoslovaque en fondant le Conseil National
Tchècoslovaque. |
1918, 28/10 |
Proclamation de l’indépendance de l’Etat Tchécoslovaque
sur la place Venceslas, à Prague. De nombreux problèmes
de frontières et de rapports Tchéco-Slovaques
subsistent. |
1918, 4/11 |
Vavro Srobár est nommé à la tête
du gouvernement provisoire Slovaque. |
1918, 14/11 |
Masaryk est élu premier président de la République
Tchécoslovaque, à l’unanimité. Ce démocrate
empreint d’humanisme est considéré comme un libérateur. |
1919, 16/04 |
grande réforme agraire. Un important décalage
économique subsiste entre la Bohême-Moravie et
la Slovaquie. |
1919, 28/06 |
confirmation du tracé des frontières du nouvel
Etat par le Traité de Versailles. |
Les années 20 |
période de forte croissance économique. Développement
de l’industrie, mais aussi de la culture et de l’enseignement. |
1920, 29/02 |
Une constitution inspirée de celles des Etats Unis
et de la France est adoptée. Les langues minoritaires
sont à présent tolérées. |
1921, 16/04 |
naissance du Parti Communiste Tchécoslovaque (PCT). |
1929 |
Gottwald, proche du Komintern, prend la tête du PCT.
La ligne de conduite se radicalise. |
1930 |
la crise économique mondiale frappe à leur tour
les pays tchèques et slovaques. Forte augmentation du
taux de chômage, baisse de la production industrielle, radicalisation
des partis de droite comme de gauche. |
1933, 02/10 |
fondation du futur parti Allemand des Sudètes. |
1935 |
démission de Masaryk. Beneš lui succède
à la tête de l’Etat. |
1937 |
l’isolement politique de l’Etat Tchécoslovaque s’accentue. |
1938, 29/09 |
accords de Munich, qui réunissent l’Angleterre (Chamberlain),
la France (Daladier), l’Allemagne (Hitler) et l'Italie (Mussolini).
Après plusieurs mois de tensions diplomatiques et dans
la crainte d’un conflit international ouvert, les trois puissances
d’Europe occidentale se soumettent aux volontés d’Hitler,
et somment la Tchécoslovaquie de céder le tiers
le plus stratégique de son territoire, ce malgré
les engagements de la France envers la Tchécoslovaquie.
Acculé, Beneš accepte l’ultimatum le 30. Trois millions
d’allemands des Sudètes sont rattachés à
l’Allemagne, et un tiers du territoire occupé par les
troupes allemandes dès le 1er Octobre. |
1938, 05/10 |
démission d’Edvard Beneš. |
1938, 19/11 |
reconnaissance de l’indépendance de la Slovaquie et
de la Ruthénie sub-carpatique. Large restriction des
libertés démocratiques au sein de l’Etat. |
1939, 15/03 |
la « Diète Autonome Slovaque » proclame un
Etat Slovaque indépendant. Occupation de la Bohême
par les troupes Allemandes. |
1939, 16/05 |
proclamation du Protectorat de Bohême-Moravie. Le seul
parti politique autorisé est désormais l’Alliance
Nationale. |
1939, 01/09 |
invasion de la Pologne par les troupes allemandes – début
de la Seconde Guerre Mondiale. |
1939, 17/11 |
fermeture des universités tchèques. Forte répressions
des mouvements de protestation. |
Printemps 1940 |
l’ensemble des groupes de résistance s’unissent en
la Direction Centrale de la Résistance Nationale (UVOD).
Les résistants s’installent à Londres ou Moscou,
selon leurs obédiences. |
1940, 09/07 |
création d’un gouvernement provisoire établi
à Londres et mené par Beneš. |
Eté 1941 |
l’UVOD et la nouvelle direction illégale du parti communiste
Tchécoslovaque forment le Conseil National Révolutionnaire
Central de Tchécoslovaquie. |
1942, 27/05 |
assassinat de Reinhard Heydrich, nouveau Protecteur de Reich,
sur ordre du gouvernement provisoire de Londres. |
1942, 10 et 24/06 |
massacre, en guise de représailles, des villages de
Lidice et Ležáký par les troupes allemandes. |
Fin 1943 |
les représentants de la résistance civique à
l’Etat Slovaque fondent le Conseil National Slovaque (SNR). |
1944, 29/08 |
insurrection des résistants slovaques à Banská
Bystrica, rejoints le 06/10/1944 par l’armée tchécoslovaque. |
1945, 4 au 11/02 |
conférence de Yalta. |
1945, 05/05 |
soulèvement de Prague, bientôt mené par le Conseil
National Tchèque (CNR). |
1945, 08/05 |
capitulation sans condition de l’Allemagne. |
1945, 04/04 |
retour à Košice du gouvernement provisoire, dont
les membres sont majoritairement communistes, et dont le programme
dit « de Košice » met en place le Front National. |
1945, 09/05 |
libération de Prague par l’Armée Rouge. |
1945, 21/06 |
un décret présidentiel proclame la confiscation
des biens Allemands et Hongrois et prépare la réforme
agraire. |
1945, 29/06 |
la Tchécoslovaquie restaurée donne àl'URSS
la Ruthénie Subcarpathique. |
1945, 01/08 |
la conférence de Potsdam entérine la décision
d’évacuer 2 700 000 Allemands du territoire tchécoslovaque. |
1945, 24 au 28/10 |
plusieurs décrets gouevrnementaux sont adoptés,
qui prévoient la nationalisation d'une large part du
secteur secondaire (61,2 % de la main d'oeuvre industrielle)
et tertiaire. |
1946, 26/05 |
le PCT remporte 40 % des suffrages aux élections parlementaires
et assoit sa position politique. |
1948, 20/02 |
démission d’Edvard Beneš, et de 12 ministres non-communistes,
lesquels s’attendent une réaction générale.
Ils sont remplacés par des communistes. « Coup d’état »
communiste. Klement Gottwald prend la tête de l’Etat. |
Fin 1948 |
période de « terreur » répressive.
Nombreux procès politiques ; déportations.
Mise en place du « plan », qui régit l’économie ;
début d’une large restructuration économique,
privilégiant l’industrie. Nombreuses nationalisations. |
1948 – 1953 |
première vague de collectivisation des terres. |
1950 – 1954 |
nombreux procès mettant en cause les ecclésiastiques
tchèques et slovaques. « Epuration » au sein
du PCT , avec notamment le procès de Rudolf Slánský. |
1955 – 1958 |
seconde vague de collectivisation des terres. |
1949, 01/01 |
création du Comité d’Assistance Economique (COMECON),
qui lie le développement économique des pays du
bloc soviétique à celui de l’URSS. |
1953, 14/03 |
mort de Klement Gottwald ; Antonín Novotný lui
succède à la tête du Parti. Antonín
Zápotocký devient président de la Tchécoslovaquie. |
1955, 15/05 |
pacte de Varsovie, qui lie les pouvoirs militaires et politiques
de l’ensemble des pays du bloc soviétique. |
1956 |
au cours du XXème Congrès du Parti Communiste
de l’URSS, Khrouchtchev remet en cause le rôle de Staline pendant
les années de dictature. Ce rapport est tenu secret en
Tchécoslovaquie mais ébranle les convictions des
dirigeants. |
1956, 22 au 29/04 |
au cours du deuxième Congrès de l’Union des
Ecrivains, les critiques a l’égard du régime se
font plus ouvertes. |
1957 |
Antonín Novotný succède à Antonín
Zápotocký à la tête de l’Etat. |
1960 |
adoption d’une nouvelle constitution. |
1967 |
le VI e Congrès des Ecrivains voit un raffermissement
de l’engagement des intellectuels contre le régime. |
1968, 05/01 |
Le PCT nomme à sa tête Alexandr Dubček,
homme populaire. |
1968, 22/04 |
démission d’Antonín Novotný, le général
Ludvik Svoboda devient président. Changement de gouvernement,
lequel tente de s’orienter doucement vers la démocratisation
politique et la libéralisation économique. „Printemps
de Prague“. |
1968, 27/06 |
la „Déclaration des deux mille mots“ de l’écrivain
L. Vaculik souligne les besoins de réforme. |
1968, 21/08 |
les armées soviétique, bulgare, allemande, hogroise
et polonaise envahissent en une nuit le pays. |
1968, 22/08 |
Congrès extraordianire du Parti, dit „Congrès
de Vysočany », qui tente d’organiser la résistance
à l’occupant. |
1968, 23 au 26/08 |
négociations qui se soldent par le « Protocole
de Moscou », légalisant la présence soviétique
sur le territoire. |
1968, 28/09 |
l’Etat Tchécoslovaque devient un un Etat fédéral
(République Tchèque et Slovaquie). |
1969, 16/01 |
l’étudiant Jan Palach s’immole sur la place Venceslas
en signe de protestation. |
1969, 17/04 |
Gustáv Husák remplace Dubček. |
1970 |
épuration du Parti, qui perd 500 000 membres. Début
de la période dite de « normalisation ». |
1977, 01/01 |
proclamation de la Charte 77, qui rassemble de nombreux intellectuels
hostiles au régime. |
1987, décembre |
Miloš Jakeš prend la place de Gustáv Husák
à la tête du PCT. |
1988, août |
manifestations populaires contre le régime. |
1989, 01/05 et 21/08 |
nouvelles manifesations. |
1989, 17/10 |
grande manifestation étudiante, fortement réprimée.
Les étudiants et les théâtres se mettent en grève.
Début de la „Révolution de velours“. |
1989, 10/12 |
constitution d’un gouvernement dit « de compréhension
nationale ». |
1989, 29/12 |
le Parlement élit Vaclav Havel à la tête
de l’Etat. |