Chanson
Jaroslav Seifert
Il agite un foulard blanc
celui qui fait ses adieux,
chaque jour quelque chose s'achève,
quelque chose de magnifique s'achève.
Le pigeon postal bat des ailes contre l'air
en revenant à la maison ;
désespérés ou pleins d'espoir,
toujours nous retournons chez nous.
Essuie tes larmes
et sourie de tes yeux éplorées,
chaque jour quelque chose commence,
quelque chose de magnifique commence.
(Le pigeon postal, 1929)
Traduction Jean-Gaspard Páleníček