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Des années plus tard, chez maman

 

Voici venu l’instant de couvrir le feu
dans la cheminée avec de la cendre…
Ce sont les mains de ta vielle mère
qui le feront, des mains qui tremblent,
mais d’un tremblement qui est toujours la mesure
de l’assurance… Bercé par elles tu t’assoupis
et tu te sens bien…Habitude, chaleur, volupté et tranquillité,
l’intimité d’un souffle qui exhale quelque chose d’animal,
                                                        presque paradisiaque,
que celui qui reçoit soit aussi celui qui donne,
lorsque tu te perds toi-même:
elles nient que tu puisses avoir plus de quarante ans.
Et si vraiment au petit matin tu sanglotes,
c’est uniquement parce que
l’enfant ne rit jamais quand il rêve,
mais il pleure à chaque fois…L’enfant!

*

Po letech u maminky

To je ta chvíle, kdy oheň v krbu
je třeba přikrýt popelem...
Udělají to ruce tvé staré matky,
ruce, které se třesou, ale ruce,
jejichž třesení je stále ještě mírou
ubezpečení... Zkolébán jimi usínáš
a je ti dobře... Obyčej, teplo, slast a klid,
důvěrnost dechu s něčím až rajsky zvířecím,
to obdarován být i darujícím,
když ztratíš sama sebe:
popírají, že by ti bylo přes čtyřícet.
A vskutku, zavzlykáš-li k ránu,
pak je to jenom proto,
že dítě se ze sna nikdy nesměje,
ale vždycky jen pláče....Dítě!

 

 

Holan, Vladimír, Matka (La Mère)
Prague, Československý spisovatel, 1969
Traduction Clarice Cloutier & Benoit Meunier

 

 

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