Accueil
L'association
Nous contacter
L'atelier de traduction
Caractères spéciaux


Tous les auteurs
Le poétisme
La littérature tchèque depuis 1945


Les ouvrages
Bibliographie générale des oeuvres traduites


Chronologie générale
Le printemps de Prague
Documents sur la période communiste
Masaryk


Quelques liens utiles


 

Souvenir sur Mácha et Josef Šíma

A la fin de sa vie
n’être sûr de rien,
d’une chose seulement, de la seule claire :
dans l’auberge, le petit groupe des invité funéraires,
le nuage léger du tableau de Šíma, légèrement,
vient à passer sur la lune.
La lune de Mácha, la lune pleine !
L’éternelle faim des entrailles !
C’est maintenant, ce n'est que maintenant que je me sépare pleinement
                                      [ du giron*
au son de l’air grinçant des fermetures des portails.

*

Vzpomínka na Máchu a na Josefa Šímu

Na konci života
ničím si nebýt jist,
jen tím jediným, jenom tím:
v hospodě hlouček pohřebních hostí,
z Šímova obrazu lehounký mrak
se lehounce převalí po luně.
Máchova luna, luna úplná!
Po lůně věčný hlad!
Teprve ted'; teprv až ted' se úplně oddělím od lůna
za skřípavé hudby zavíraných vrat.

 

* Note : Hejda joue ici sur la ressemblance phonique
des mots luna – la lune, et lůno – le giron.

 

© Bohemica 2.0, 2001-2006 - Accueil - Contact