Souvenir sur Mácha et Josef íma
A la fin de sa vie
n’être sûr de rien,
d’une chose seulement, de la seule claire :
dans l’auberge, le petit groupe des invité funéraires,
le nuage léger du tableau de Šíma, légèrement,
vient à passer sur la lune.
La lune de Mácha, la lune pleine !
L’éternelle faim des entrailles !
C’est maintenant, ce n'est que maintenant que je me sépare
pleinement
[
du giron*
au son de l’air grinçant des fermetures des portails.
*
Vzpomínka na Máchu a na Josefa
ímu
Na konci života
ničím si nebýt jist,
jen tím jediným, jenom tím:
v hospodě hlouček pohřebních hostí,
z ímova obrazu lehounký mrak
se lehounce převalí po luně.
Máchova luna, luna úplná!
Po lůně věčný hlad!
Teprve ted'; teprv až ted' se úplně oddělím
od lůna
za skřípavé hudby zavíraných
vrat.
*
Note : Hejda joue ici sur la ressemblance phonique
des mots luna – la lune, et lůno – le giron.