Accueil
L'association
Nous contacter
L'atelier de traduction
Caractères spéciaux


Tous les auteurs
Le poétisme
La littérature tchèque depuis 1945


Les ouvrages
Bibliographie générale des oeuvres traduites


Chronologie générale
Le printemps de Prague
Documents sur la période communiste
Masaryk


Quelques liens utiles


 

Lors des bruines du début du printemps,
l’air est encore frais, les forsythias fleurissent,
la première herbe verte germe,
il fait bon, très bon être en ce monde.

Puis, tout à coup, tout refleurit,
les plus beaux, ce sont les sureaux.
D’une façon fuyante,
mais avec une douceur folle,
sous les fenêtres de la villa de briques rouges
embaume le jasmin.
Les cousins sont à la maison.
L’aîné joue au piano une douce sonate
et c’est
comme si elle ne devait plus jamais finir,
au contraire,
tout ceci n’est que la promesse
de joies futures.
Et puis, en juin, les tilleuls,
et je laisse à présent les odeurs de côté,
font résonner l’air cuivré
du bourdonnement des abeilles
et d’autres insectes divers.
Et puis ?
Vlan
et j’ai cinquante-sept ans.

Když zjara poprchává,
je ještě chladný vzduch, zlaty' déšt' rozkvete,
vyrazí první zelená tráva,
je to velmi, opravdu velmi pěkné na světě.

Potom najednou rozkvete všechno,
nejpěkněji bezy.
Unikavě,
zato až k zbláznění sladce
pod okny červené cihlové vily
voní jasmín.
Bratránci jsou doma.
Starší hraje na piáno sladkou sonátu
a je to,
jako by nikdy už neměla skončit,
naopak,
to všechno je teprve příslib
budoucích radostí.
A potom v červnu lípy,
a ted' ponechám stranou vůně,
rozzvučí měděný vzduch
bzukotem včel
a jiného různého hmyzu.
A pak co?
Prásk
a je mi sedmapadesát.

 

 

© Bohemica 2.0, 2001-2006 - Accueil - Contact