En cette année qui est en train de s’écouler,
je n’ai pris en note que deux rêves, tous deux sur
maman ; en tout, sur elle, j’en ai eu quatre, voici donc
les deux seuls qui me restent :
J’appelle à Hradec et c’est maman qui prend
le téléphone, c’est elle et pourtant j’ai
des doutes sur l’authenticité de sa voix, soudain,
j’entends dans le téléphone la voix de mon
oncle, tout à fait authentique celle-là, qui me
dit : mon Dieu, où va-t-elle (ou : où court-elle)
si vite, maman ne revient plus au téléphone et je
me réveille.
Je rentre à la maison et, alors que je suis encore en train
de monter les escaliers du hall de la gare (ceux de l’entrée,
non pas ceux de la sortie), je vois maman, m’attendant.
Le hall est éclairé par une lumière inhabituellement
brillante, de source naturelle (solaire). A côté
de maman se tient un monsieur inconnu, je ne l’ai jamais
vu de ma vie, mais - à en juger de leur conduite à
tous les deux - ils se connaissent bien, presque intimement dirait-on.
Cela me déconcerte et ma confusion atteint son sommet lorsque
l’homme se tourne vers moi et, d’une façon
tout à fait amicale, presque familière, m’appelle
: Jenda. Mais je ne suis pas Jenda moi, maman est calme, souriante,
comme si de rien n’était et cela me déroute.
*
V tomto roce, který právě
uplývá, jsem si zapsal jen dva sny, oba o mamince,
celkem se mi o ní zdály sny čtyři, tedy
ty zbývající dva:
Volám do Hradce a telefon bere maminka, je to ona, a přece
mám pochybnost o věrohodnosti jejího hlasu,
vtom slyším v telefonu hlas strýcův, zcela
věrohodný, jak říká: Pane Bože,
kam tak rychle běží (nebo utíká),
maminka se k telefonu už nevrací a já se probouzím.
Přijíždím domu, a už jak vystupuji
po schodech do nádražní haly (vchodem, nikoli
východem), vidím maminku, na mě čekající.
Hala je osvětlená neobyčejně zářivým
přirozeným (slunečním) světlem. S
maminkou stojí nějaký neznámý
pán, v životě jsem ho neviděl, ale s maminkou
se - jak z chování obou patrno - dobře zná,
téměř duvěrně. Jsem z toho zmaten a
můj zmatek je dovršen, když se muž na mě
obrátí a velice přátelsky, až duvěrně,
mě osloví: Jendo. Já ale nejsem Jenda, maminka
je klidná, usměvavá, jakoby nic, a mě
to mate.