Après la mort de papa, j’ai fait
un rêve :
je suis seul, on sonne,
je vais ouvrir.
C’est papa, il se tient debout dans le couloir derrière
la porte,
en manteau, un chapeau sur la tête,
il a un léger sourire et c’est comme s’il était
sur le point d’entrer.
Mais il demande
si maman est à la maison.
Cette question était comme une corde
qui se resserre autour du cou
et puis un gouffre...
Papa devint triste
connaissant d’avance la réponse,
et mon désespoir,
on ne pourrait trop le décrire.
Maman n’était pas à la maison.
Mais sinon, elle est toujours à la maison,
là, elle avait juste une petite course à faire,
elle revient tout de suite…
Son absence fatale signifiait
que papa
n’allait jamais plus revenir.
*
Po tatínkově smrti se mi zdál
sen:
jsem sám doma, zazvoní zvonek,
jdu otevřít.
Za dveřmi na chodbě stojí tatínek,
v zimníku, s kloboukem na hlavě,
mírně se usmívá a už už jako
by vcházel.
Ale zeptá se,
jestli je maminka doma.
Ta otázka byla jako provaz
okolo krku se stahující
a sráz...
Tatínek zesmutněl,
znaje už odpověd';
a moje zoufalství,
to nelze vypovědět.
Maminka doma nebyla.
Jindy přece pořád je doma,
ted' právě na malou chviličku odběhla,
vrátí se hned...
Ta její osudová nepřítomnost znamenala,
že tatínek nikdy
už nepřijde.